Festival de Cannes 2024 : à la veille de la Palme d’or, la Queer Palm remise au film d’Emanuel Parvu

Festival de Cannes 2024 : à la veille de la Palme d’or, la Queer Palm remise au film d’Emanuel Parvu (Photo du réalisateur roumain Emanuel Parvu  à Cannes pour son film « Trois kilomètres avant la fin du monde » en lice à Cannes)
SAMEER AL-DOUMY / AFP Festival de Cannes 2024 : à la veille de la Palme d’or, la Queer Palm remise au film d’Emanuel Parvu (Photo du réalisateur roumain Emanuel Parvu à Cannes pour son film « Trois kilomètres avant la fin du monde » en lice à Cannes)

FESTIVAL DE CANNES - Et la Queer Palm est décernée à... Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde. Le film du Roumain Emanuel Parvu a reçu vendredi 24 avril au soir ce prix alternatif récompensant chaque année à Cannes un long-métrage abordant les questions LGBTQI+.

Ce film montre les ravages de l’homophobie dans un pays où seule la beauté de la nature soulage du poids des traditions. Elle raconte l’histoire Adi, 17 ans, qui passe l’été dans son village natal niché dans le delta du Danube.

Un soir, il est violemment agressé dans la rue. Le lendemain, son monde est entièrement bouleversé, ses parents ne le regardant plus comme avant et l’apparente quiétude du village commence à se fissurer. Car l’enquête menée sur son agression révèle un motif homophobe.

Incarner la société roumaine

Dans ce drame, « j’ai voulu incarner la société roumaine donc nous avons l’église avec le prêtre, la loi avec le policier et la petite société avec la famille. Je voulais que la mère incarne la société au sens large et le père la sphère de la famille », a indiqué à l’AFP le réalisateur, également acteur.

Le jury de la Queer Palm était cette année présidé par le cinéaste belge Lukas Dhont (« Close », « Girl »), qui devait départager 18 long-métrages toutes sections confondues.

Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde est également en lice pour la Palme d’or au festival de Cannes, en compétition contre notamment la comédie musicale de Jacques Audiard, le film de Mohammad Rasoulof, présenté au péril de sa vie après sa fuite d’Iran ou encore le testament de Francis Ford Coppola.

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