Cette femme a un sein qui pousse... sur sa vulve

Quand la glande mammaire est située sous le bras, une intervention chirurgicale permet de la retirer (Getty Images/iStockphoto)

Une analyse menée en laboratoire a confirmé que cette excroissance était constituée de tissu mammaire.

C'est une découverte inattendue qui a été faite par des médecins iraniens. Une jeune femme de 24 ans s'est rendue à l'hôpital à cause d'une excroissance sur sa vulve comme le raconte le Sun. Si elle avait cela depuis douze ans, elle ne s'en était jamais inquiétée. Ce cas a été rapporté dans le Journal of Medical Case Reports.

Les médecins ont confirmé que cette excroissance "ressemblait à un pénis". Ils ont décidé de retirer cette masse et d'envoyer un échantillon à un laboratoire d'analyses afin de déterminer sa composition. D'après les résultats, cette excroissance était constituée de tissu mammaire, suggérant que la croissance était un sein accessoire. "La présence d'un sein accessoire dans la vulve est extrêmement rare", ont écrit les médecins dans le rapport de cas.

Une intervention chirurgicale nécessaire

De quoi s'agit-il ? Comme l'explique le journal anglais, les seins peuvent se développer le long d'une ligne qui débute aux aisselles, descend vers la poitrine et l'abdomen puis se dirige vers l'aine. Généralement, c'est sous l'aisselle que se développe le sein accessoire. "La glande mammaire accessoire correspond à du tissu glandulaire normal mais située à un mauvais endroit, classiquement sous l’aisselle. Elle peut être unilatérale ou bien bilatérale, de chaque côté des creux axillaire, que ce soit de volume égale ou différent. La formation se fait au cours de l’embryogénèse (formation du fœtus) et apparaît lors du développement de la glande mammaire à l’adolescence", explique sur son site internet le Dr Alexandre Bouhanna.

Quand la glande mammaire est située sous le bras, une intervention chirurgicale permet de la retirer. "En supprimant cette tuméfaction sous l’aisselle par une exérèse chirurgicale, la patiente s’en trouve soulagée et nettement améliorée autant psychologiquement qu’au niveau esthétique", souligne le Dr Bouhanna.

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