Federer, ubique et orbite

Roger Federer, mercredi, à Roland-Garros, face à Marcel Granollers qu'il a battu 6-2, 7-6(7/1), 6-3 en 1h47.

Si le Suisse domine les échanges sur le court, c’est également le cas lors de ses interventions publiques.

L’étonnant n’est pas que Roger Federer soit devenu au fil de ses 17 titres du Grand Chelem autre chose qu’un joueur de tennis : c’est qu’il le soit encore. A Roland-Garros, chacune de ses apparitions tient de la charité attentive, comme s’il venait dispenser à la fois une vision et la grâce du jour. Il ne fait pas que cela : «Il va engueuler qui aujourd’hui ?» a lâché mercredi un témoin en préambule à l’apparition du Suisse consécutive à sa victoire suave et expéditive (6-2, 7-6, 6-3) sur l’Espagnol Marcel Granollers.

Mercredi, le Maestro n’a râlé sur personne. C’était le jour du bon point, après ses remarques de dimanche sur les manquements de la sécurité parce qu’un ado était descendu sur le court faire un selfie avec lui. «Oui, j’ai constaté des changements aujourd’hui. Les agents sont davantage sur le qui-vive. C’est ce que je demandais, rien de plus, rien de moins : je n’ai jamais parlé de changer les procédures. Il faut des personnes au bon endroit, au bon moment. Des personnes qui font leur travail.»

La force de l’habitude, l’éclat du rayonnement, le poids historique : plus personne ne s’étonne des postures d’un homme qui, du coup, est en position de statuer sur tout. Sur son adversaire au prochain tour, le Bosniaque Damir Dzumhur, étudiant en sciences politiques à Sarajevo quand il ne gagne pas des matchs : «Ça fait quelques années que les pays plus petits ["smaller" fut le mot anglais utilisé, ndlr] sortent des joueurs. C’est bien d’avoir la Serbie, Chypre, la Bosnie… Après, ça prend des places aux plus grands pays dans les classements. C’est pourquoi tout le monde commence à se plaindre, leurs jeunes ont de plus en plus de mal à se faire une place. Le tennis a atteint un stade où il est partout, cette globalisation du jeu est un signe de maturité pour mon sport.»

Bonbon. Plus tôt dans la journée, on a vu passer la Russe Maria Sharapova dans les (...)

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