Faut-il obligatoirement indiquer l’origine d’un aliment sur l’étiquette ?

De plus en plus, les consommateurs sont attentifs au contenu de leur assiette et surtout, aux origines de leurs produits. Manger bio, privilégier le local, encourager l’agriculture française… Sont autant de souhaits de plus en plus prégnants. Pour cela, l’étiquette d’un produit peut renseigner. Mais est-il finalement si simple de distinguer les produits locaux et les produits importés ? Quelles sont les obligations de la filière agroalimentaire ? Ouest-France s’est intéressé à cette question.

«La part importée des volumes commercialisés atteint 40 à 50 % pour les légumes les plus consommés», rapportait le Haut Conseil pour le Climat dans son rapport thématique de janvier 2024. De quoi voir des étiquettes fleurir de ces informations ? Il est vrai, certains types de produits sont concernés par cette obligation d’indication de l’origine. C’est le cas des fruits et légumes, mais aussi des viandes, du miel, des poissons et produits de la mer ainsi que des ingrédients primaires. Mais beaucoup d'autres produits ne sont pas concernés par cette obligation.

Si la réglementation est relativement stricte au niveau français, au niveau européen, la législation ne permet pas de rendre obligatoire l’étiquetage de l’origine sur tous les produits. En effet, hors France, il suffit, pour le miel, d’indiquer «Mélange de miels originaires de l’UE», «Mélange de miels non originaires de l’UE» ou «Mélange de miels originaires et non originaires de l’UE». Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des entreprises, (...)

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