Faut-il écrire “s’en est” ou “c’en est” ?

La confusion entre "s’en est" et "c’en est" illustre parfaitement les subtilités de la langue française, qui peuvent parfois poser des casse-têtes même aux locuteurs natifs. Cette hésitation reflète non seulement un questionnement grammatical mais touche également à la compréhension profonde du sens des phrases dans lesquelles ces expressions sont utilisées. Pour vous rassurer, notez que les deux expressions sont correctes. En revanche, c'est le contexte qui nécessite d'utiliser la forme adéquate. C'est ce que nous allons découvrir.

L'utilisation de "s'en est" est spécifique et moins courante que "c'en est". Elle apparaît dans des constructions verbales pronominales qui incluent le pronom "en". Pour comprendre quand utiliser "s'en est", il est crucial de reconnaître la structure de la phrase dans laquelle elle s'insère. Voici le principe général :

Cette construction est employée dans des phrases où le sujet effectue une action sur lui-même, impliquant le pronom "en" qui peut avoir différentes fonctions (complément d'objet indirect, marque de quantité, etc.), et le verbe "être" est utilisé comme auxiliaire dans une forme composée.

"Il s'en est allé." : Signifie qu'il a quitté le lieu par lui-même. Ici, "s'en est" indique une action réfléchie avec le pronom "en" marquant une notion de départ.

"Il s'en est trouvé satisfait." : Sous-entend que, parmi les possibilités ou dans la situation donnée, il a trouvé satisfaction par lui-même ou pour lui-même.

"Elle s'en est sortie indemne." (...)

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