La faune et la flore, victimes des incendies en Bretagne et en Gironde

S'il est trop tôt pour dresser un bilan précis, faune et flore ont payé un lourd tribut dans les incendies en Bretagne et en Gironde.

Chênes vieux de 300 ans, papillons et lézard protégés, oiseaux, chauves-souris : s'il est trop tôt pour dresser un bilan précis, faune et flore ont payé un lourd tribut dans les incendies en Bretagne et en Gironde.

Une inquiétude concernant les animaux qui n'ont pas pu fuir

Les incendies en Bretagne ont détruit plus de 1.700 hectares (ha) de landes, de sapinières et de feuillus sur les Monts d'Arrée, un site naturel remarquable. En Gironde, plus de 7.000 ha de forêt ont brûlé à La Teste-de-Buch, près du bassin d'Arcachon, et près de 14.000 ha à Landiras, dans une monoculture de pins.

Selon les premières observations du parc naturel régional d'Armorique, le feu "n'aurait pas d’impact dramatique sur les espèces d’oiseaux emblématiques (...) comme les courlis cendrés et les busards Saint-Martin et cendrés" car ces oiseaux sont en cours de migration ou en capacité de voler, même les jeunes. L’inquiétude porte davantage sur les "insectes, mollusques, petits mammifères et oiseaux, amphibiens, reptiles qui probablement, n’(ont) pas pu fuir", poursuit le parc naturel régional.

Les craintes sont similaires en Gironde. "La faune la plus impactée est celle ayant les moins grandes capacités de déplacement : les insectes non volants, les reptiles et amphibiens et les jeunes aussi bien d’oiseaux que de chauves-souris", alors que les animaux sont en pleine période d'élevage des petits, dit à l'AFP Paul Tourneur, chef de projet biodiversité à l'Office national des forêts Landes Nord Aquitaine. Les grands ongulés, comme les chevreuils, peuvent fuir plus facilement.

"C’est un patrimoine qu’on ne va pas retrouver du jour au lendemain"

L'ONF gère la forêt domaniale de La Teste-de-Buch, une des rares forêts naturelles des Landes, longeant l'océan. "C’était majoritairement une forêt de pins maritimes mais avec des spécificités, des îlots de feuillus, de chênes pédonculés et des chênes liège dont certains très vieux, 200 à 300 ans", décrit Paul Tourneur. "C’est un patrimoine qu’on ne va p[...]

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