Le Fatah et le Hamas d'accords sur un retour à Gaza du gouvernement d'union

29 août. Des Palestiniens sortent des ruines d'une mosquée détruite par les bombardements aériens israéliens sur la ville de Gaza, selon des témoins.

Après l’offensive israélienne qui a ravagé la bande de Gaza cet été, Abbas avait menacé de mettre fin à son partenariat avec le Hamas, qu'il accusait d’empêcher le gouvernement d’union d’exercer son autorité.

Le Fatah palestinien et le mouvement islamiste Hamas se sont mis d’accord jeudi au Caire pour permettre au fragile gouvernement d’union d’exercer son autorité dans la bande de Gaza, ont affirmé à l’AFP des responsables des deux camps. Le président palestinien Mahmoud Abbas avait accusé le Hamas de maintenir un «gouvernement parallèle» à Gaza et d’empêcher un gouvernement d’union nommé en juin d’y exercer son autorité, malgré des accords de réconciliation signés en avril.

«Fatah et Hamas sont parvenus à un accord complet pour un retour du gouvernement d’union dans la bande de Gaza» a indiqué à l’AFP un membre de la délégation du Fatah au Caire, Jibril Rajoub. L’information a été confirmée par Azzam Al-Ahmad, le chef de la délégation du Fatah, et par Moussa Abou Marzouk, un haut responsable du Hamas.

Après des années de divisions, le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, et l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), dont le Fatah de Mahmoud Abbas est la principale composante, avaient signé en avril un accord de réconciliation qui avait donné naissance à ce gouvernement d’union composé de personnalités indépendantes. Mais à la suite de l’offensive israélienne qui a ravagé la bande de Gaza en juillet et août, Mahmoud Abbas avait menacé de mettre fin à son partenariat avec le Hamas, l’accusant d’empêcher le gouvernement d’union d’exercer son autorité à Gaza.

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L’accord de jeudi est crucial à l’approche d’une conférence des donateurs le 12 octobre au Caire : de nombreuses capitales conditionnent leur aide pour la reconstruction de Gaza à l’exercice de l’autorité du gouvernement d’union dans l’enclave, le Hamas étant considéré comme un groupe «terroriste» par les Etats-Unis et l’Union (...)

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