Farc, Niger, Salif Keita, Burning Man et Olaf Scholz : les informations de la nuit

Accord sur un cessez-le-feu en Colombie. Le gouvernement colombien et une faction dissidente des Farc ont trouvé un accord, rapporte El Espectador. La trêve avait été suspendue en mai quand les rebelles colombiens ont tué des hommes refusant de les joindre. Le gouvernement du président Gustavo Petro et les forces de Ivan Mordisco devraient bientôt entamer des discussions pour un accord de paix.

Les Nigériens demandent le départ des troupes françaises. Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées devant une base de Niamey occupée par 1 500 soldats. Le correspondant sur place d’Al Jazeera raconte que les manifestants, frustrés par la présence française plusieurs semaines après le coup d’État, “ont commencé à prendre les choses en main eux-mêmes”, surprenant la police en arrivant plus tôt que l’heure prévue pour le rassemblement. L’ambiance était plus hostile que ces derniers jours, certains renversant les barrières installées par les forces de sécurité. “Nous nous battrons pour faire disparaître toutes les bases militaires du pays. On n’en veut pas. Parce qu’il y a du terrorisme ici depuis treize ans. Ils se fichent de combattre le terrorisme”, a confié un manifestant à Al Jazeera.

Salif Keita est mort. L’attaquant malien, star de Saint-Etienne, également passé par l’Olympique de Marseille, a “marqué le football continental, éclaboussé de son talent toute l’Europe”, salue Maliweb, qui titre pudiquement que Salif Keita “tire sa révérence”. Il est décédé à 76 ans à Bamako, la ville qui l’avait vu naître. “La panthère noire”, son surnom en France, (on l’appelait Domingo au Mali) savait dribbler et marquer. Près de 150 buts en cinq saisons chez les Verts, avec qui il a gagné trois titres de champion de France et deux Coupe de France. Élu Ballon d’or africain en 1970, il a aussi emmené son pays en finale de la Coupe d’Afrique des nations en 1972 et brillé au Portugal, gagnant une coupe nationale en 1978 avec le Sporting. “La panthère noire s’en est allée, emportant avec elle un morceau de notre club. Salif Keita, nous pleurons ta disparition”, peut-on lire sur le compte Twitter de l’AS Saint-Etienne.

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