« Fallout » : que vaut l’adaptation en série du célèbre jeu vidéo ?

Ella Purnell incarne Lucy, une héroïne pas comme les autres, dans Fallout.  - Credit:JOJO WHILDEN / S1_UT_20221201_WHIJOJ__ / JoJo Whilden/Prime Video
Ella Purnell incarne Lucy, une héroïne pas comme les autres, dans Fallout. - Credit:JOJO WHILDEN / S1_UT_20221201_WHIJOJ__ / JoJo Whilden/Prime Video

Rangez les manettes, sortez les télécommandes : la série Fallout débarque sur Prime Video ce 11 avril. Inspirés de l'univers du jeu vidéo éponyme, créé en 1997, ces huit épisodes très attendus par les fans constituent l'événement série du printemps. Après l'énorme succès de The Last Of Us en 2023, elle aussi tirée d'un jeu, Jonathan Nolan (le frère de Christopher Nolan), son showrunner, sait qu'il est attendu au tournant, comme il nous l'a expliqué lors du festival Canneséries qui présentait la série en avant-première. La barre était placée haut, mais Fallout ne déçoit pas. Que l'on soit néophyte ou fan de la première heure.

Les amateurs d'ambiances postapocalyptiques vont être comblés. Car oui, Fallout se déroule plus de 200 ans après que des explosions atomiques ont balayé les plus grandes villes rétrofuturistes des États-Unis. Pas très original dans l'univers actuel des séries, nous direz-vous, mais Jonathan Nolan, déjà producteur avec son épouse Lisa Joy de la série Westworld, s'amuse de cet attrait du public pour une période a priori très noire : « On vit dans une ère très anxiogène. On a tous l'impression d'être la dernière génération de notre civilisation, on sent presque comme une envie d'assister à cette apocalypse, de pouvoir dire "j'y étais". Peut-être que s'imaginer dans une ère postapocalyptique permet d'exorciser notre peur. »

Fallout la série, ce n'est pas Fallout le jeu

Ici, pas de copié-collé bête et méchant mais des emprunts à l'univers, aux [...] Lire la suite