Face aux difficultés, Polestar se réorganise en profondeur

C’est une marque bien connue des Européens, mais que nous, Français, n’avons pas encore l’occasion de voir sur nos routes : Polestar.

Une ascension rapide dans le paysage européen

Indépendante de Volvo depuis 2018 (il s’agissait autrefois d’une appellation qui coiffait les modèles les plus sportifs de la gamme, à l’instar de Cupra pour SEAT par exemple), elle avait marqué son autonomie en commercialisant dès 2019 un modèle inédit, la Polestar 1. Il s’agit d’un coupé hybride rechargeable développant plus de 600 chevaux, et qui ne fut limité qu’à 1 500 exemplaires. De quoi rendre cette nouvelle division premium, plus désirable que jamais. Mais, très vite, Polestar s’était attelée à sa tâche principale : le 100% électrique ! Celle qui incarnait ce nouveau départ était la Polestar 2, une berline quatre portes concurrente de la Tesla Model 3, arrivée en 2020 et nettement plus accessible que la Polestar 1. Développant 231 chevaux, elle est capable en une seule charge d’atteindre une autonomie théorique (WLTP) de 481 kilomètres. Son succès en Europe, et notamment dans les pays scandinaves, avait poussé Polestar à étoffer sa gamme. C’est suivant cette stratégie qu’a été lancé l’année dernière le Polestar 3, un SUV lui aussi électrique qui partage ses soubassements et un très grand nombre de ses composants avec le Volvo EX90. Deux modèles sont prévus dans les prochaines années : le Polestar 4, un SUV coupé, et la Polestar 5, une grande berline électrique au look profilé.

Des difficultés dues à une demande européenne en baisse

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