Face au succès des autotests pendant les fêtes, "58% des pharmacies sont en rupture de stock"

Pour se faire dépister, il faudra se rabattre sur les tests antigéniques… et les files d'attente

"On a été dévalisés", "Pas de livraison annoncée", "On n'a plus rien"… Ce sera le Graal de la semaine prochaine : trouver un autotest dans l'une des 21.500 pharmacies de France. Ou ne pas le trouver, plutôt. Jeudi, les pharmaciens sonnaient l'alerte : "Depuis le 15 décembre, les officines ont vendu autant d'autotests que les cinq derniers mois, précise Gilles Bonnefond, porte-parole de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officine (USPO). Nous sommes dans une situation de tension, 58% des pharmacies sont en rupture de stock."

La grogne gagne du terrain : jeudi, sur Franceinfo, Michel-Édouard Leclerc déplorait l'interdiction pour la grande distribution de vendre des autotests (uniquement disponibles en pharmacie) : "On en a en stock mais on n'a pas le droit d'en vendre", a regretté le PDG du groupe Leclerc, pointant du doigt "des réglementations qui datent d'une autre époque". La polémique a rebondi en politique, le député LFI Éric Coquerel dénonçant le "manque d'anticipation" du gouvernement et la députée écologiste Delphine Batho s'inquiétant de "cette nouvelle imprévoyance de l'exécutif".

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"La demande a explosé"

Pour se fournir, les pharmacies ont deux options : commander en direct chez l'un des 17 fabricants homologués sur le marché français – et se retrouver en concurrence avec une multitude d'acteurs internationaux – ou faire appel aux grossistes médicaux. Problèm...

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