Face au retour du Covid-19, Aurélien Rousseau préfère « les réflexes » au durcissement du protocole

Face au retour du Covid, Aurélien Rousseau préfère « les réflexes » au durcissement du protocole.
Face au retour du Covid, Aurélien Rousseau préfère « les réflexes » au durcissement du protocole.

SANTÉ - Mieux vaut prévenir que guérir. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau s’est montré rassurant ce mardi 5 septembre sur la circulation du coronavirus en France. En l’état, nul besoin d’imposer des mesures sanitaires strictes. Néanmoins, il encourage chacun à conserver « les réflexes » nés pendant l’épidémie.

« On n’a pas prévu à date de redurcir le protocole mais je pense que ça passe par la responsabilisation de chacun », souligne Aurélien Rousseau sur France 2. « Il n’y a pas à changer nos comportements mais on a à avoir les réflexes qu’on avait : quand on a des symptômes, on porte un masque. Quand on va voir une personne fragile, on porte un masque, (on respecte) les gestes barrières. Quand vous avez le Covid, il est préférable de rester chez soi et de ne pas aller travailler », rappelle-t-il.

Un nouveau variant, BA.2.86, membre de la famille Omicron, a été détecté pour la première fois en France et est surveillé attentivement par l’OMS en raison du très grand nombre de mutations le rendant susceptible d’évoluer de façon plus importante et de se répandre plus facilement, selon le Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars).

La campagne de vaccination avancée si nécessaire

« Le retour du Covid n’est pas inquiétant particulièrement. L’OMS n’émet pas d’alerte », rappelle le ministre de la Santé. Néanmoins, la nouvelle campagne de vaccination contre le Covid-19, qui doit démarrer le 17 octobre, pourrait être avancée si l’épidémie s’accélérait, précise-t-il. « On se tient prêt à accélérer si besoin la campagne de vaccination », qui sera couplée comme l’an dernier à celle contre la grippe, et qui doit commencer le 17 octobre, a déclaré Aurélien Rousseau sur France 2.

« À ce stade, on ne l’avance pas, mais s’il faut accélérer on accélérera », a-t-il ajouté.

Quant à un retour de la vaccination obligatoire pour le personnel soignant, ce n’est pas d’actualité, a ajouté Aurélien Rousseau. « Aujourd’hui, on se plie à l’avis de la Haute autorité de santé qui est notre boussole » et qui avait recommandé en mars de lever l’obligation vaccinale pour les soignants, a-t-il dit. « Si jamais l’intensité de la circulation épidémique s’accentuait, on solliciterait à nouveau un avis de la HAS » mais « pour l’instant cette vaccination est fortement recommandée et on en reste là ».

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