La fabuleuse histoire de la Princesse russe du cimetière du Père-Lachaise

"Quelle est la dimension du tombeau dans lequel repose le corps de la princesse ? Existe-t-il quelque odeur désagréable provenant du corps ?" Par ce courrier à la municipalité de Paris, daté du 18 octobre 1894, le dénommé Norman Ingham entend tout connaître d’une affaire particulièrement morbide. Mais de quoi s’agit-il ? Pourquoi tant de questions farfelues ? L’administration, elle, ne s’étonne plus : cela fait un an qu’elle reçoit des lettres similaires. Elles se référent toutes à une mystérieuse annonce d'emploi parue dans les journaux. Une annonce d'un genre particulier... Imaginez : il s’agit de faire honneur à la dernière volonté d’une princesse russe en passant une année entière dans son tombeau du Père-Lachaise, où son cadavre a été placé dans un cercueil de verre ! En échange de ce service, le gardien recevra entre un à cinq millions de dollars, ou de francs, selon les sources.

Submergés de courriers entre septembre et décembre 1893, le conservateur du Père-Lachaise et l’administration n’ont eu d’autres choix que de mener l’enquête. Conclusion : ni la princesse ni son tombeau n’ont jamais existé ! Tout ceci n’est qu’un canular, probablement orchestré par un journal de l’époque, une "mystification médiatique" destinée à vendre du papier, comme l’explique Stéphanie Sauget dans Le cercueil de verre du Père Lachaise (CNRS éditions). La presse est alors en plein développement et doit trouver chaque jour de quoi appâter ses lecteurs. Cette légende urbaine réunit tous les ingrédients (...)

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