Fabrice Durand-Allizé, le wonder boy français des parcs de loisirs, refait surface

C'est un décor en bordure d'une route de campagne qui saute aux yeux. Sur près de deux hectares, une dizaine de piscines frissonnent et des toboggans grimpent vers le ciel. L'eau ruisselle sur du jaune, du bleu, du vert, du rouge dans un ronronnement de pompes. Toutes ces structures remplies d'air seront dégonflées fin août. Le Périgord noir manquait d'un parc aquatique d'envergure, si l'on en croit son promoteur, Fabrice Durand-Allizé. La commune de Journiac, qui accueille l'Aquatic Lagoon, est habituée aux fulgurances récréatives du concepteur du parc. Allure svelte, casquette vissée sur la tête, Fabrice Durand-Allizé pose un regard de pharaon sur son site. "Un parc, c'est une implication de tous les instants, livre-t-il en arpentant le chemin de moquette violette qui serpente entre les structures. Il y a des réglages, des imprévus…" Surtout au démarrage.

Le Lagoon a ouvert ses portes le 12 juillet. "C'est un miraculé du Covid, assène le dirigeant. On a démarré les travaux en décembre, tout s'est arrêté le 13 mars et jusqu'au dernier moment j'ai pensé que je ne l'ouvrirais que l'été prochain." Et puis les planètes se sont alignées. Alors même que ses piscines et toboggans, repérés à Orlando, en Floride, lors du plus grand salon mondial des industriels du divertissement, venaient de Chine. Alors aussi que "les entreprises du coin qui faisaient les travaux de terrassement et d'installation devaient jongler entre les droits de retrait de leurs salariés et le chômage partiel&...


Lire la suite sur LeJDD