Extradition de Julian Assange : pourquoi la justice britannique tarde à donner sa décision ?

La saga judiciaire n’en finit pas. La justice britannique a demandé ce mardi 26 mars aux États-Unis de nouvelles garanties quant au traitement qui serait réservé à Julian Assange, sous peine d’accorder au fondateur de Wikileaks un dernier recours au Royaume-Uni contre son extradition.

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Les soutiens de Julian Assange avaient en tout état de cause prévenu qu’il saisirait en cas de défaite la Cour européenne des droits de l’Homme dans l’espoir de faire suspendre l’extradition.

Garanties sur sa sécurité en prison

Concrètement, les juges de la Haute Cour de Londres ont donné un délai de trois semaines aux autorités américaines, qui veulent juger l’Australien de 52 ans pour une fuite massive de documents confidentiels. Ils veulent s’assurer qu’aux États-Unis, l’activiste pourra bénéficier du premier amendement de la Constitution américaine qui protège la liberté d’expression, et qu’il ne sera pas condamné à la peine de mort.

« Si ces assurances ne sont pas fournies » dans ce délai, Julian Assange pourra faire appel de la décision de l’extrader, accordée en juin 2022 par le gouvernement britannique, ont décidé les magistrats Victoria Sharp et Jeremy Johnson, dans un résumé du jugement consulté par l’AFP.

Si elles le sont, une nouvelle audience se tiendra le 20 mai avant que les juges ne décident si ces garanties sont satisfaisantes, pour décider si Julian Assange peut ou non bénéfi...


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