Expatriation : à quoi s’attendre en Arabie saoudite

De plus en plus d’étrangers partent s’installer en Arabie saoudite. À Londres, le Times rapporte que 30 000 Britanniques y vivent déjà et devraient être rapidement rejoints par de nombreux compatriotes tant le royaume a le vent en poupe, notamment grâce au projet de diversification économique pour sortir de la dépendance au pétrole. Cela se traduit par la construction de smart cities et par une politique favorables aux expatriés. Le quotidien britannique a interrogé plusieurs expatriés installés sur place et leur a demandé à quoi ressemblait concrètement leur vie.

Des salaires très généreux

Les salaires sont non seulement généreux mais ils sont également exonérés d’impôts. Les employés peuvent aussi compter sur des avantages conséquents, comme 25 % du salaire en plus pour le logement et 10 % pour le transport. Recevoir des aides de son entreprise pour le loyer, le véhicule et les frais de scolarité est courant, ainsi qu’une indemnité de déménagement et des billets aller-retour vers votre pays d’origine pour les vacances.

“L’inconvénient de tout cela est que les entreprises saoudiennes sont tenues par la loi de donner la priorité à leurs propres citoyens, tempère le Times. Cette politique est connue sous le nom de ‘saoudisation’ (anciennement le programme de nationalisation saoudienne) et signifie qu’une entreprise doit avoir un certain nombre d’employés saoudiens sur sa liste de salariés avant d’être autorisée à embaucher un étranger.”

Moins de contraintes immobilières qu’avant

Comme de très nombreux expatriés, Alex Malouf, un professionnel de la communication basé à Riyad et né à Manchester, vit dans un quartier résidentiel fermé avec restaurant, terrain de tennis, etc. Si on accepte de payer un an de loyer à la signature du bail, il est possible d’obtenir des rabais important. Attention, cependant, les loyers augmentent. +10 % en un an en ce qui concerne Alex Malouf.

Depuis 2021, il est possible pour les étrangers d’acheter un bien immobilier (mais un seul), sauf à La Mecque et à Médine. Il faut pour cela verser – et obtenir ainsi une sorte de visa en or, explique le Times – 800 000 riyals, soit environ 196 000 euros.

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