Expérimentation animale : les nœuds de la controverse

Si le débat est souvent violent entre les chercheurs et les militants de la cause animale, force est de constater qu'ils partagent certains constats.

Vidéos en caméra cachée, témoignages de malades, tribunes publiques, polémique autour du Téléthon, éditos… le débat sur l’expérimentation animale dans la recherche a pris de l’ampleur ces dernières semaines. Les uns déplorent le manque de contrôles et la lenteur des changements, les autres dénoncent la persécution dont ils estiment faire l’objet. Pourtant, même les tenants de l’expérimentation animale, méthode qui suscite bien des malaises, concèdent que le futur sera probablement sans animaux de labos. Le point sur la situation.

A lire aussiUne vidéo pour dénoncer le sort des souris dans les labos français

2 millions d’animaux utilisés chaque année en France

En France, en dépit du bruit médiatique, la situation semble stagner. Selon les chiffres publiés par le ministère de la Recherche, 1 901 752 animaux ont été utilisés lors de procédures expérimentales «terminées» en 2015. Soit 132 134 de plus qu’en 2014, selon la même enquête. 33 espèces ont été utilisées dont des souris à 52,9%, mais aussi des poissons, des rats, des lapins, des volailles… Et cette comptabilité exclut les animaux présents dans les établissements mais qui n’ont pas participé à des processus scientifiques, ceux entrant dans des procédures «en dessous du seuil de contrainte», et «les animaux euthanasiés selon des méthodes réglementaires pour le prélèvement d’organes ou de tissus à des fins de méthodes alternatives».

41% de ces animaux ont été utilisés dans le cadre de la recherche fondamentale (dans le but d’émettre des hypothèses de travail), 30% pour des «recherches translationnelles ou appliquées», et 23% pour «la mise au point, la production ou les essais de qualité, d’efficacité et d’innocuité de médicaments à usage humain ou vétérinaire, de denrées alimentaires, d’aliments pour animaux et d’autres substances ou produits», précise l’enquête. (...) Lire la suite sur Liberation.fr

On n’est pas des bêtes
La politique numérique du gouvernement selon Mounir Mahjoubi
Française des jeux : des députés s'inquiètent d'une ouverture du capital
Wauquiez: «Je ne suis pas là pour plaire, mais pour dire les choses»
Territoires : le gouvernement met du Lot dans son vin