Exil : l'histoire méconnue des immigrés d'Asie en France

"Je regarde le soleil se coucher sur le pont du vieux bateau vietnamien, avec tous les débris de ces trois jours de navigation. C’est une impression de désolation. Je me sens très très triste, je comprends que je ne reverrai pas le Vietnam." Après la chute de Saigon en avril 1975, Tran Dung-Nghi et sa famille ont embarqué en urgence sur un vieux bateau avant d’être recueillis au bout de trois jours par un cargo norvégien. Saisissant la première opportunité d’asile, la famille Tran arrive en France le 14 juillet 1975. Une trajectoire singulière, parmi des centaines de milliers d’autres, qui illustre une histoire méconnue : celle des populations venues de Chine, du Vietnam, du Cambodge, du Japon, de Corée, du Laos, de Thaïlande ou des Philippines depuis le XIXe siècle et qui représentent aujourd’hui 6 % des immigrés en France. "Elles sont souvent considérées comme des minorités modèles, travailleuses, discrètes et silencieuses : des stéréotypes qui ont à la fois facilité leur intégration professionnelle mais ont aussi participé à leur invisibilisation", soulignent Émilie Gandon et Simeng Wang. Une expérience partagée des discriminations et préjugés qui ne doit pas masquer l’hétérogénéité des situations ayant mené ces populations à s’installer en France.

A la fin de la seconde guerre de l’opium (1860), la France et la Grande-Bretagne, vainqueurs, contraignent la Chine à s’ouvrir au commerce international. Les Occidentaux bénéficient dès lors d’enclaves territoriales, ne payent pas (...)

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