Examen gynéco : le toucher vaginal ne sera plus systématique

A l’heure de la libération de la parole autour des violences gynécologiques et du consentement, le corps médical n’a d’autre choix que de s’interroger et de refonder certaines de ses pratiques.

Conscient que certaines femmes peuvent appréhender les examens gynécologiques (toucher vaginal, pose d’un spéculum…), et en venir à éviter les visites chez le gynécologue pour cette raison, plusieurs sociétés savantes, dont le Collège national des gynécologues-obstétriciens, ont fait évoluer leurs pratiques cliniques autour des examens pelviens. Le but étant d’éviter des retards de soins, de diagnostic ou de dépistage pouvant aboutir à une perte de chance pour les patientes.

Un examen qui reste parfois indispensable

Ainsi, le CNGOF considère qu’il n’est pas nécessaire d’effectuer systématiquement un examen pelvien si la situation clinique ne le requiert pas, s’il n’est pas indispensable pour l’aide au diagnostic.

Concrètement, cela veut dire que l’examen pelvien n’est plus systématique : pour la prescription d’une contraception hormonale, lors du suivi de grossesse d’une femme asymptomatique et sans facteur de risque, ou encore dans le cadre du dépistage du cancer de l’ovaire.

En revanche, il reste recommandé voire indispensable pour la pose d’un dispositif intra-utérin (DIU ou stérilet), pour le dépistage du cancer du col de l’utérus (réalisation d’un frottis ou d’une biopsie),...

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