Everest : trop de déjections humaines, le Népal prend des mesures

Ascension de l'Everest, mai 2019.   - Credit:Rizza Alee/AP/SIPA / SIPA / Rizza Alee/AP/SIPA
Ascension de l'Everest, mai 2019. - Credit:Rizza Alee/AP/SIPA / SIPA / Rizza Alee/AP/SIPA

On savait déjà que l'Everest était jonché de déchets plastiques. Ici, il s'agit de déchets humains. La municipalité de Pasang Lhamu, qui couvre la majeure partie du mont, côté népalais, impose désormais aux randonneurs de ramasser leurs excréments et de les redescendre avec eux jusqu'à leur camp de base, rapporte BFMTV, relayant un sujet de la BBC.

Dans la partie haute de l'ascension du toit du monde, les restes organiques comme les selles, sont de plus en plus nombreux : ils sont évalués à… trois tonnes entre le premier et le quatrième camp de base ! « Nos montagnes ont commencé à puer », déplore le maire de la commune à l'origine de la mesure. « Ce n'est pas acceptable et cela érode notre image », explique-t-il.

La municipalité assure qu'elle mènera des contrôles sérieux

La municipalité imposera donc dorénavant l'achat, au camp de base, de sacs dédiés aux déjections humaines. Le contenu devra être désodorisé et sera même « vérifié à leur retour », assure la municipalité. Et ce, pour des raisons sanitaires également : « Nous recevons des plaintes selon lesquelles des selles humaines sont visibles sur les rochers et certains grimpeurs tombent malades », affirme la municipalité de Pasang Lhamu.

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