Eurovision 2024 : censure et scandales, la controverse continue

L’Eurovision 2024 qui s’est achevée samedi par la victoire de la Suisse et une belle quatrième place de Slimane a été marquée par une vague de controverses. Certains participants accusent l’organisation d’avoir muselé leur parole, d’autres affirment avoir été malmenés par une délégation concurrente, ils ont également fait état d’une censure et d’une ambiance générale calamiteuse.

Dernier scandale en date et non des moindres, celui qui est remonté directement jusqu’aux oreilles de la Commission européenne. Alors que plusieurs journalistes sur place évoquaient durant la compétition l’interdiction de différents drapeaux autre que ceux de chaque pays représenté en finale, il a été révélé que le drapeau européen avait lui aussi été banni. Un comble pour un concours précisément organisé par l’Union européenne de radiodiffusion créé en 1956 afin de rassembler les pays européens dans un contexte géopolitique très tendu.

Ayant eu vent de cette étrange censure, Margaritis Schinas le vice-président de la Commission européenne a vivement dénoncé le choix des organisateurs de l’émission, affirmant qu’il n’a fait qu’aider « les ennemis de l’Europe » à un mois d’élections européennes incertaines. Samedi déjà, il s’était exprimé sur X (ex-Twitter) : « L’Eurovision est d’abord et avant tout une célébration de l’unité européenne, de la diversité et des talents de l’Europe. Le drapeau européen en est un symbole. À moins d’un mois des élections européennes, il ne devrait y avoir aucun obsta...


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