Européennes : Thierry Breton contrarie le plan d’Ursula von der Leyen

Au sein du Congrès du PPE, Ursula von der Leyen a récolté seulement 400 voix sur 801. Seule candidate en course, ce scrutin est l'expression de réticences profondes.       - Credit:JOHANNA GERON / X07006 / REUTERS
Au sein du Congrès du PPE, Ursula von der Leyen a récolté seulement 400 voix sur 801. Seule candidate en course, ce scrutin est l'expression de réticences profondes. - Credit:JOHANNA GERON / X07006 / REUTERS

Ursula von der Leyen ne peut guère savourer sa victoire sans adversaire. Le Congrès des démocrates-chrétiens du PPE, qui s'est achevé à Bucarest, ne l'a pas portée en triomphe. Sur 801 délégués, elle réunit sur sa candidature unique seulement 400 voix positives. Le décompte montre aussi que 89 délégués ont voté contre elle, c'est beaucoup. C'est en tout cas bien plus que les 23 délégués français LR qui, eux, assument depuis plusieurs jours leur frontale opposition à un second mandat d'Ursula von der Leyen à la tête de la Commission. Il y a eu 10 votes nuls. Le bulletin blanc n'était pas possible. En définitive, les réticences qui se sont exprimées à son égard se traduisent par 302 délégués qui ont préféré ne pas participer au scrutin…

Pire, à peine quelques heures plus tard, Thierry Breton, le commissaire français, de la famille des libéraux (Renew), lui assène un coup terrible dans un tweet qui marque le début des hostilités : « Malgré ses qualités, Ursula von der Leyen mise en minorité par son propre parti », écrit-il sur le réseau X. La vraie question, désormais : « Est-il possible de (re)confier la gestion de l'Europe au PPE pour 5 ans de plus, soit 25 ans d'affilée ? » « Le PPE lui-même ne semble pas croire en sa candidate. »

Malgré ses qualités, Ursula von der Leyen mise en minorité par son propre parti.

La vraie question désormais:

"Est-il possible de (re)confier la gestion de l’Europe au PPE pour 5 ans de plus, soit 25 ans d’affilée?"

Le PPE [...] Lire la suite