Européennes : l'AfD lance sa campagne en plein scandale d'espionnage

Européennes : l'AfD lance sa campagne en plein scandale d'espionnage

En Allemagne, le parti d'extrême droite AfD lancé samedi sa campagne en vue des européennes. Mais en l'absence de sa tête de liste, Max Krah, éclaboussé par un scandale d'espionnage chinois, son assistant ayant été arrêté par la police la semaine dernière.

La direction de l'AfD a profité de l'occasion pour soutenir son candidat et le remercier pour son implication "concernant le programme et le parti", et pour dissuader les opposants de construire des obstacles et d'utiliser des moyens antidémocratiques pour "tenter de détruire" l'AfD.

Tino Chrupalla, coprésident du groupe AfD au Bundestag : "Il est vraiment aventureux de savoir quels moyens sont utilisés pour détruire nos partis et comment [les opposant à l'AfD, ndlr] veulent nuire à notre parti. Surtout, comment ils veulent créer des troubles et de la méfiance. Je pense que nous devons nous présenter à nouveau et je pense que nous le ferons. Nous continuerons à procéder en gardant la tête froide, et à la fin, nous sortirons plus forts de cette histoire et nous obtiendrons succès électoral après succès électoral."

A Donaueschingen, où s'est tenu le meeting de l'AfD, des opposants ont manifesté bruyamment pour dénoncer l'extrême droite avec des slogans tels que "Les vraies femmes détestent l'AfD" et "Nous voulons que ce soit coloré, pas marron" en référence à la couleur marron associée aux nazis.