Européennes 2024 : quand vote-t-on, pour qui et comment ? Ce qu’il faut savoir sur le scrutin

Les élections européennes se tiendront du 6 au 9 juin 2024.
LUDOVIC MARIN / AFP Les élections européennes se tiendront du 6 au 9 juin 2024.

ÉLECTIONS - Avec près de 360 millions d’électeurs et d’électrices appelées aux urnes, c’est le deuxième plus grand scrutin au monde après les législatives qui viennent d’avoir lieu en Inde. Les élections européennes, qui visent à désigner 720 eurodéputés pour un mandat de 5 ans dans les 27 États membres de l’UE, ont commencé jeudi aux Pays-Bas. Ce dimanche 9 juin, les bureaux de vote ouvrent en France et chez plusieurs de nos voisins.

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Pour les citoyennes et les citoyens français, ces élections ont la particularité d’être organisées en un seul tour. Quand vote-t-on ? Comment ? Le HuffPost vous explique tout ce qu’il faut savoir sur le scrutin, le premier organisé à l’échelle du continent depuis le Brexit !

· Quand vote-t-on ?

En France, les bureaux de votes seront ouverts ce dimanche 9 juin entre 8 heures et 18 heures, voire 19 heures dans les communes moyennes et 20 heures dans les grandes villes. Dans plusieurs territoires d’Outre-mer, le scrutin s’est tenu le samedi 8 juin, date à laquelle devaient aussi voter les Français établis sur le continent américain.

Mais attention, tous les pays européens ne votent pas à la même date. Certains ouvrent le bal plus tôt, comme les Néerlandais, qui se rendaient aux urnes jeudi, suivis des Irlandais vendredi. Puis, c’était au tour de la Lettonie, de Malte et de la Slovaquie samedi. La majorité des pays votent, comme en France, dimanche 9 juin.

· Qui peut voter ?

En France, 48 millions d’électeurs sont inscrits sur les listes électorales pour ce scrutin. Pour cela, il faut être un citoyen européen de plus de 18 ans. Les ressortissants de l’UE installés en France ou les binationaux doivent choisir dans quel pays voter, sachant qu’on ne peut voter qu’une seule fois.

Pour celles et ceux qui ne peuvent pas se rendre aux urnes dimanche, il est encore possible d’établir une procuration – pour quelques heures seulement.

· Comment les députés sont-ils élus ?

Dans l’écrasante majorité des pays, les eurodéputés sont élus à la proportionnelle via un scrutin de listes. En France, il s’agit de listes bloquées – pas question de modifier l’ordre des candidats ou d’en rayer comme peuvent le faire nos voisins italiens – devant atteindre au minimum 5 % des suffrages exprimés pour envoyer des élus à Bruxelles. Ce qui donne des sueurs froides aux listes de l’écologiste Marie Toussaint ou de la candidate Reconquête ! Marion Maréchal, pour lesquelles les intentions de vote se situent juste au-dessus de ce seuil fatidique.

Le nombre de sièges par pays est déterminé en fonction du nombre d’habitants. Par exemple, la France dispose de 81 sièges d’eurodéputés contre 15 en Irlande ou encore 6 à Malte. Pays le plus peuplé de l’Union, l’Allemagne désigne 96 élus pour autant de sièges.

· Qui sont les candidats ?

Les élections ne seraient, bien évidemment, pas possible sans les candidats. Et cette année, les électeurs français ont l’embarras du choix, avec pas moins de 38 listes, comme vous pouvez le voir dans le tableau ci-dessous :

· Quand les résultats sont-ils annoncés ?

Après le vote, place au suspense insoutenable des résultats ! Les premiers résultats seront disponibles dimanche à 18 heures « pour tous les pays dans lesquels le scrutin sera déjà clos », précise le Parlement européen. Ce qui n’est pas le cas de la France, où les derniers bureaux de vote fermeront leurs portes à 20 heures. C’est à partir de cet horaire que les premières tendances seront connues pour les 38 listes candidats dans l’Hexagone.

« Des projections en sièges au niveau de l’Union européenne et au niveau national » seront ensuite disponibles à partir de 20 h 15, précise le Parlement européen. Les groupes politiques se constitueront dans la foulée, avant l’élection du ou de la présidente de la Commission européenne.

Élue en 2019 après que les élus du PPE sont arrivés en tête des élections, Ursula von der Leyen espère rempiler pour un nouveau mandat de cinq ans. Mais la coalition qui l’a soutenue alors, composée également des élus centristes et sociodémocrates, pourrait ne pas atteindre la majorité à l’issue du 9 juin.

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