Européennes : Éric Ciotti lance la campagne de François-Xavier Bellamy en appelant les électeurs de droite à "revenir"
Le président des Républicains appelle ses électeurs à ne plus s’égarer, du côté des macronistes comme de celui du Rassemblement national.
POLITIQUE - Dis, mais quand reviendras-tu ? Le président des Républicains, Éric Ciotti, a lancé un « appel » aux électeurs de droite « égarés », ce samedi 23 mars lors du premier grand meeting de campagne de son parti, les exhortant à « revenir au sein de leur famille politique » aux élections européennes.
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« Revenez ! Revenez au milieu de vos valeurs, revenez au sein de votre famille politique. Peu importent les chemins empruntés, nous devons nous rassembler pour la France », a-t-il déclaré, comme vous pouvez le voir ci-dessous, devant quelque 3.000 militants venus assister à l’évènement aux Docks de Paris à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis.
Le président a dilapidé notre crédibilité, nos finances, notre sécurité, notre souveraineté.
Les sirènes du macronisme ont pu être tentantes pour certains Français de droite.
Mais, aujourd’hui, jugeons sur pièce ! Le bilan est là, et il est implacable ! #AvecBellamy pic.twitter.com/uAUqkAWDXA— Eric Ciotti (@ECiotti) March 23, 2024
Alors que sa tête de liste François-Xavier Bellamy stagne entre 7 % et 8 % dans les sondages, le député des Alpes-Maritimes a lancé « un appel à ceux qui, à droite, depuis 2017, se sont éloignés de nous : le 9 juin, n’égarez pas de nouveau votre vote ».
"On ne s’improvise pas chef de guerre"
Il a surtout lâché ses coups contre Emmanuel Macron, « l’homme qui valait mille milliards d’euros de dette » et ses « déclarations va-t-en-guerre sur l’Ukraine ». « On ne s’improvise pas chef de guerre, avec des gants de boxe », a-t-il ajouté, raillant de récentes photos diffusées par l’Élysée.
À sa suite, la numéro deux de la liste, l’agricultrice Céline Imart, a également ciblé le chef de l’État, « spécialiste du grand enfumage ». « Lorsque ses deux quinquennats seront terminés, que restera-t-il ? Des mots, des palabres (...) mais rien pour la France, rien pour nos enfants », a-t-elle appuyé. François-Xavier Bellamy a lui raillé le « Mozart de la Finance » et son ministre Bruno Le Maire qui « découvre tous les matins » qu’il est ministre de l’Économie.
Les différents orateurs n’ont pas épargné non plus le Rassemblement national, reflet de la position difficile de François-Xavier Bellamy et du rétrécissement de son espace politique. Éric Ciotti a ainsi fustigé ceux « qui accentueraient la dégringolade financière et le chaos budgétaire avec un programme économique qui réhabilite l’assistanat. »
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