Européennes 2024 : Sarah Knafo officialise sa candidature sur la liste de Marion Maréchal

POLITIQUE - C’était un secret de polichinelle, c’est désormais officiel. Dans une interview accordée au Figaro ce vendredi 26 avril, Sarah Knafo, compagne d’Éric Zemmour et rouage essentiel de sa campagne à la présidentielle de 2022, annonce qu’elle sera en troisième position sur la liste conduite par Marion Maréchal aux Européennes.

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« J’arrive pour soutenir l’équipe. Je suis très heureuse de m’engager dans la bataille », annonce cette énarque, qui n’avait jusqu’ici jamais franchi le pas de l’élection. Une officialisation qui a également été doublée d’un message publié sur son compte X (ex-Twitter).

« Je n’étais pas programmée pour me retrouver devant vous aujourd’hui, mais grâce aux livres, à la culture et, j’ose le mot, grâce à la France, j’ai fait mes études à Sciences Po, puis à l’ENA. Par passion pour la France, j’ai décidé de servir l’État », fait valoir la candidate âgée de 31 ans, qui s’était un temps engagée aux côté d’Henri Guaino.

Alors que la campagne de Marion Maréchal est mise à rude épreuve sur fond de tensions internes liées à des désaccords stratégiques, Sarah Knafo assure que Reconquête ! ne joue pas sa « survie » dans le scrutin à venir. « Je suis convaincue que nous ferons un bon score et nous ne baisserons jamais les bras. Nous ne sommes pas remplaçables », affirme-t-elle, jugeant que « le 9 juin est l’occasion de proposer aux Français de “voter au mérite” pour ceux qui ne les ont jamais trahis ».

Bardella « prestidigitateur »

Fidèle à la ligne tenue par Éric Zemmour, la candidate ne mâche pas ses mots contre Jordan Bardella et le Rassemblement national. « Le RN prend ses décisions en fonction de l’humeur du jour, des sondages de la veille, du récit médiatique », tacle-t-elle, traçant une ligne entre « un parti qui est très haut dans les sondages » et « un autre qui est très haut dans le courage ».

Qualifiant Jordan Bardella de « prestidigitateur », Sarah Knafo rappelle par ailleurs que Marine Le Pen avait tendu la main aux électeurs de Jean-Luc Mélenchon durant l’entre-deux tours de la présidentielle en 2017, plutôt que de se tourner vers ceux de François Fillon. Une arrivée pour le moins offensive dans le match électoral.

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