Eternel heureux

Arthur Dupont A l’affiche de «Grand Froid», le comédien, également musicien, écrit et compose pour son groupe KA.

On s’invite chez lui comme on va squatter chez cet ami auquel on ne dit pas «bonjour» mais «ça va mec ?» avec bise et tape dans le dos. Sa maisonnette à Colombes dispose d’une petite terrasse, idéale quand les températures passent au-dessus de la normale et propice aux conversations débridées. Le comédien, pieds nus, tee-shirt gris et pantalon chino bleu marine, sert le café.

- «Tu vis seul ici ? - Non. Brigitte est à l’étage.- Brigitte ? - Oui, comme le patron.» [Sourire]. Il est comme ça Arthur Dupont, 32 ans en juillet, plaisantant sur le nouveau président pour lequel il a voté au second tour après un bulletin Mélenchon au premier. Sa Brigitte à lui est accessoiriste, rencontrée sur un tournage, et n’a pas vingt-quatre ans de plus.

Blague à part, il n’y a pas qu’en politique que le renouvellement de génération s’opère sous nos yeux. Sur les écrans de cinéma aussi, des nouveaux venus remplacent les anciens, l’humiliation publique en moins. Arthur Dupont est de ceux-là. Il fait partie de ces acteurs qui occupent le grand écran depuis une dizaine d’années maintenant et chopent des premiers rôles à tour de bras. Citons le césarisé Pierre Niney, les François Civil et autres Guillaume Gouix, son «pote» avec lequel il joue au copain d’enfance dans Mobile Home de François Pirot, sorti en 2012.

Dupont, Arthur. Décidément ce patronyme à monopoliser les étiquettes de boîtes aux lettres dit quelque chose à tout le monde. Qui ne connaît pas un Dupont ? Le nôtre n’est pas très grand, les cheveux châtains bien épais bouclent sur les pointes et couvrent un regard bleu azur. Son sourire de tombeur offre des fossettes en permanence de sortie, même si un bouc touffu menace de les recouvrir. Le tout est négligé, effet beau gosse. Du genre de ceux qui paraissent ne jamais trop s’en faire. Alors, on peut toujours se dire qu’il a bien quelques faiblesses et qu’on finira par (...)

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