Etats-Unis: le FBI contrôle les 25.000 militaires de la Garde nationale avant l'investiture de Biden

Des militaires en faction devant le Capitole, à Washington, le 17 janvier 2021. - ANDREW CABALLERO-REYNOLDS
Des militaires en faction devant le Capitole, à Washington, le 17 janvier 2021. - ANDREW CABALLERO-REYNOLDS

Militaires à tous les coins de rues, fils barbelés et imposants grillages... Joe Biden sera investi mercredi à Washington, dans une capitale méconnaissable, transformée en camp retranché après l'assaut meurtrier du Capitole le 6 janvier. Ce jour-là, des supporters du président sortant Donald Trump ont violemment envahi le siège du Congrès. Et il est apparu que certains d'entre eux avaient des liens - passés ou actuels - avec l'armée.

Pour cette raison, les agences américaines chargées de faire respecter la loi contrôlent les 25.000 membres de la Garde nationale déployés dans la capitale pour couvrir l'évènement. L'objectif: s'assurer qu'ils ne présentent aucun risque le jour de la cérémonie d'investiture du président Joe Biden.

"En coordination avec le Secret Service et le FBI, tous les militaires qui sont arrivés ont été passés au crible", a indiqué dimanche le général Daniel Hokanson interrogé par CBS News pour savoir si les militaires avaient été contrôlés avant leur arrivée à Washington.

Passage au crible

"Pour ce déploiement, tout le monde est passé au crible, mais il s'agit plutôt d'une formalité car nous faisons tout ce que nous pouvons pour connaître nos gardes, nos soldats et aviateurs", précise à Defense One le commandant de la Garde nationale de Washington, William J. Walker, rappelant que l'armée américaine fait l'objet d'une surveillance continue.

Jusqu'à présent, le processus de vérification n'a identifié aucun problème relatif aux troupes mobilisées pour la cérémonie d'investiture, précise à l'agence de presse Associated Press Ryan D. McCarthy qui supervise la garde et les préparatifs de l'armée.

Dans une lettre adressée aux troupes américaines, les chefs d'états-major ont affirmé que les émeutes du 6 janvier étaient "incompatibles avec l'Etat de droit" et ont demandé aux soldats d'"incarner les valeurs et les idéaux de la nation".

Article original publié sur BFMTV.com