États-Unis : accusée d’avoir décapité son amant, elle attaque son avocat en plein tribunal

Une femme accusée de meurtre par décapitation a attaqué son propre avocat - Capture d'écran - Youtube

Ce mardi 14 février 2023, une Américaine de 25 ans a attaqué son propre avocat après l’annonce du report de son procès. Elle est accusée d’avoir décapité son amant durant une relation sexuelle sous méthamphétamine.

Scène surréaliste dans une salle d’audience du tribunal de Green Bay, dans l’Etat américain du Wisconsin. C’est là que Taylor Schabusiness, 25 ans, a brutalement attaqué son propre avocat, Quinn Jolly, rapporte le journal américain The New York Post. Ce dernier venait de demander le report de son procès du 6 mars au 15 mai 2023, ce qui venait d’être accepté par le juge présent ce jour-là. L’avocat avait demandé plus de temps pour qu'un expert examine l'affaire et puisse donner son avis sur l’état mental de sa cliente.

Il semble toutefois que la décision ait particulièrement contrarié la jeune femme puisqu’on la voit se jeter sur l’homme en costume et tenter de le frapper avec ses coudes, ses mains étant menottées. Un policier se jette alors sur elle pour la maîtriser. Alors que Taylor résiste, l’un de ses pieds, dénudé par la rixe, se prend dans la ceinture d’équipements du fonctionnaire. Grâce à l’aide de deux autres agents, elle est finalement maîtrisée et ses menottes sont attachées à sa ceinture ventrale pour éviter que cela ne se reproduise.

Une décapitation sous méthamphétamine

S’il peut paraître inexplicable, cet accès ne violence ne semble malheureusement pas étranger à la jeune femme. Celle-ci est accusée d’avoir décapitée son amant Thyrion au cours d’une relation sexuelle. Sous l’emprise de la méthamphétamine, une puissante drogue aux effets dévastateurs, elle aurait continué à perpétrer des actes sexuels sur le cadavre de l’homme et aurait continué à lui infliger des mutilations avec un couteau à pain dentelé.

Mariée à un autre homme, Taylor Schabusiness aurait été retrouvée chez elle couverte de sang par des policiers. Elle aurait déclaré à ces derniers qu’ils pourraient s’amuser à “essayer de retrouver tous les organes”. Bien qu’elle prétende ne pas avoir voulu le tuer, elle aurait également affirmé qu’elle avait regardé son partenaire mourir alors qu’il crachait du sang et qu’elle avait aimé ça. Elle a cependant plaidé non coupable en raison d’une maladie mentale. Cela avait été infirmé par un expert mais l’avocat de la défense semblait vouloir un second avis.

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