Essais cliniques « sauvages » : l’IHU de Marseille perquisitionné

Pendant des mois, l'IHU de Marseille a prescrit massivement de l'hydroxychloroquine à ses patients, hors de tout cadre légal.  - Credit:NICOLAS TUCAT / AFP
Pendant des mois, l'IHU de Marseille a prescrit massivement de l'hydroxychloroquine à ses patients, hors de tout cadre légal. - Credit:NICOLAS TUCAT / AFP

L'IHU marseillais dans le viseur de la justice. Ce mercredi 31 mai, l'institut hospitalier universitaire Méditerranée Infection (IHU) de Marseille est visé par une perquisition, selon une information de La Provence confirmée par BFMTV et Le Parisien. Cet acte de procédure judiciaire s'inscrit dans le cadre d'une enquête ouverte à l'été 2022 concernant « de graves manquements à la réglementation des recherches impliquant la personne humaine ».

Auprès de BFM Marseille Provence, l'IHU a confirmé l'existence de cette perquisition, assurant au passage que « tout se passe bien ». Auprès de l'Agence France-Presse, le secrétaire général de l'IHU, Camille Grosso, a précisé que cette perquisition avait lieu « dans la continuité des signalements » par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), en octobre 2021 et mai 2022. Les locaux ont été investis vers 8 h 30 par les gendarmes de la section de recherches de Marseille, en charge des investigations. Le parquet de Marseille a également confirmé, auprès du Parisien, la tenue de cette perquisition.

À LIRE AUSSIPalmarès des médecins experts : Didier Raoult, la chute

À la suite de ces signalements de l'ANSM que le parquet de Marseille avait ouvert une information judiciaire le 4 juillet 2022, pour « faux en écriture », « usage de faux en écriture » et « recherche interventionnelle impliquant une personne humaine non justifiée par sa prise en charge habituelle sans obtention de l'avis du comité de protection des per [...] Lire la suite