Essai - Volkswagen Golf R 20 ans : une sportive qui a la bougeotte !

Ecartons tout suspense d’emblée : non, un mode Drift ne suffit pas à dévergonder la très rigoureuse Golf R. Mais on y reviendra. De toute façon, notre grand oral du Vigeant requiert davantage un avant robuste qu’un arrière un peu foufou.

Et pour le coup, Christophe Tinseau le confirme, l’essieu directeur encaisse, résiste et emmène la compacte de Wolfsburg avec une certaine résilience. Voilà qui ôte tout de suite les inquiétudes légitimes quand on conduit les compactes sportives du groupe allemand sur la piste. Là aussi, on y reviendra.

En attendant, c’est quoi, cette série spéciale 20 ans de la R ? Eh bien, elle célèbre deux décennies d’existence pour la plus puissante version de la Golf, apparue sur la 4e génération. Un peu de déco spécifique, des jantes possiblement bleues, et le fin du fin du menu Golf R classique (qui n’est d’ailleurs plus proposée).

Le pack R Performance est désormais de série et permet de relever la bride électronique de la vitesse de pointe à 270 km/h (250 en temps normal). Une option qui donne surtout accès à des modes de conduite particuliers : Spécial, et le fameux Drift.

La cartographie du moteur a également été revue pour monter la puissance à 333 ch (13 de plus). Un beau package vendu la bagatelle de 64 345 €, auxquels une rallonge de 4 150 € est nécessaire pour profiter de la ligne d’échappement en titane signée Akrapovic.

Conscients de l’exercice chez Volkswagen France, ils ont eu la gentillesse – et la pertinence – de chausser notre Golf R 20 ans de Michelin Sport Cup 2 R. Tout juste le temps de les roder en rejoignant le Val de Vienne, et nous voilà prêts pour les chronos.

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