Essai - La Porsche 911 a 60 ans : Sport Auto teste... 6 générations d'un coup !

Deux manquent à l’appel : la 964 et la 996. Pourquoi ? Poliment, Alexander E. Klein, responsable Porsche Heritage Experience, nous explique que leur emploi du temps respectif ne permettait pas de les avoir sur l’événement. En quoi consiste celui-ci ?

A faire découvrir, à une grosse poignée de journalistes, la Rhénanie-Palatinat, au volant d’une 911 S 2.2 Targa (1970), d’une 3.2 Cabriolet Turbo Look (1983), d’une 993 Turbo S (1998), d’une 997 Targa 4S (2008), d’une 991 Carrera S 50e Anniversaire (2013) et d’une 992 Carrera T (2022).

En liminaire, cher lecteur, une précision. Il ne s’agit pas ici d’essorer la Turbo S ou de drifter en 3.2 sur les ronds-points. Pour cette opération automobilo-culturelle, nous roulerons en convoi, avec interdiction absolue de quitter l’itinéraire, impossibilité de nous dépasser et entourés d’un Cayenne GTS ouvrant la voie et d’un Macan poussant les retardataires.

Bref, tout ce que le journaliste déteste. Nous fûmes pourtant bien loin du chemin de croix.

Porsche 911 3.2 Cabriolet Turbo Look (1983)

  • Moteur : flat 6, 3 164 cm3

  • Puissance : 231 ch

  • Couple : 29 mkg

  • Transmission : roues AR, 5 rapports manuels

  • Poids : 1 210 kg

  • V. max. : 245 km/h

  • 0 à 100 km/h : 6’’1

J’ai 6 ans en 1983, année de naissance de la première monture de ce périple. Parmi mes Majorette, pas de Porsche cabrio. Pourtant, je suis comme un gosse qui retrouve son doudou préféré à bord de la découvrable.

Tout ce qui fait de la 911 la reine des GT est déjà là : l’instrumentation, le moelleux des sièges, la rigueur du comportement et, bien sûr, le flat 6. « Ma » Turbo Look a une histoire particulière. C’est celle de Peter W. Schutz, patron du directoire à l’époque, qui joua un rôle majeur dans l’épopée de Porsche puisqu’il résolut, en 1981, de revenir sur la décision...Lire la suite sur Sport Auto