Essai - Cupra Leon VZ 300 : pseudo-sportive ou vraie "tueuse de chronos" ?
Quelques propos liminaires si vous me le permettez. Sans faire offense à Cupra, sa Leon VZ 300 n’était pas notre choix du roi pour un supertest. L’auto nous avait séduits, mais nous axons habituellement notre recherche sur des engins plus folkloriques, visuellement ou mécaniquement.
Pourquoi avoir choisi l’ibère, alors ? Parce que le constructeur, à l’inverse de bon nombre d’autres, a décidé de jouer le jeu. L’exercice du Vigeant est très contraignant, que ce soit financièrement ou matériellement, avec la plupart du temps un changement du trio pneus/plaquettes/disques à l’issue de l’essai.
Depuis des mois, nous sollicitons de grandes marques pour que leur progéniture se confronte à l’exercice, selon nous, le plus complet de la presse automobile sportive. Dans le meilleur des cas, nous essuyons un refus. La plupart du temps, ils ne prennent même pas la peine de nous répondre. La politesse se perd…
Que Cupra soit donc chaleureusement remercié : savoir que son auto ne va pas briller au classement mais permettre malgré tout aux journalistes de faire leur boulot mérite d’être salué. Ce supertest prouve à ceux qui avaient encore un doute que la piste est un exercice très particulier où de très bonnes voitures peuvent décevoir.
Causons conditions de piste. Il fait 13 °C, le bitume est frais mais parfaitement sec, et la Cupra exhibe de rutilants Michelin Sport Cup 2 (optionnels). Tout va ainsi pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Avant qu’il s’installe à bord, je préviens Christophe que si les distances de freinage enregistrées à Mortefontaine sont très correctes (moyenne de 135 m), l’attaque de la grosse pédale de gauche n’est guère rassurante.
Le blésois s’élance, et même sur le muret des stands, il faut tendre l’oreille. Le 2.0 TSI sait à peu près...Lire la suite sur Sport Auto