Espion russe empoisonné: Theresa May encouragée par un fort soutien international

Des policiers et secouristes britanniques enlèvent leurs tenues de protection à Salisbury, la ville où l'ancien espion russe Sergueï Skripal et sa fille ont été attaquées à l'agent innervant, le 10 mars 2018

Au lendemain de l'annonce de premières mesures de rétorsion britanniques, Etats-Unis, France et Allemagne publient un communiqué commun avec le Royaume-Uni pour réaffirmer leur solidarité et condamner la Russie

Juste au cas où il y ait le moindre doute, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont publié jeudi un communiqué commun dont les termes, extrêmement forts, ne laissent la place à aucune ambiguïté. La solidarité avec le Royaume-Uni dans l’affaire de l’empoisonnement sur son sol d’un ancien agent russe, Sergei Sprikal, et de sa fille Youlia, par l’agent innervant Novitchok, est absolue et la condamnation de la Russie, sans appel.

«Cet usage d’un agent innervant de grade militaire, d’un type développé par la Russie, constitue la première attaque avec un agent innervant en Europe depuis la Seconde guerre mondiale, dit le communiqué. Il s’agit d’une atteinte à la souveraineté britannique et un tel usage de la part d’un Etat membre représente une violation claire de la Convention sur les armes chimiques et est en contravention avec la loi internationale. Il menace la sécurité de tous.» Les dirigeants des pays signataires indiquent que «le Royaume-Uni a informé de manière intense ses alliés sur le fait qu’il est hautement probable que la Russie soit responsable de l’attaque. Nous partageons le constat britannique qu’il n’y pas d’autre explication plausible et notons que le fait que la Russie n’ait pas répondu aux demandes légitimes du gouvernement britannique démontre un peu plus sa responsabilité.»

Voilà qui devrait rassurer Theresa May. Depuis la confirmation de l’utilisation de cette arme chimique, développée par l’Union soviétique dans les années 1970-80, qui se présente souvent sous la forme d’une poudre, le gouvernement britannique n’a pas caché chercher à rassembler le plus large consensus international après l’annonce de premières sanctions mercredi, notamment l’expulsion de 23 diplomates de l’ambassade russe à Londres, «identifiés comme (...)

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