Espagne: Pedro Sanchez pense à démissionner après l'ouverture d'une enquête contre son épouse

Le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sanchez a annoncé, ce mercredi 24 avril dans une lettre publiée sur X, « réfléchir » à une éventuelle démission après l'annonce de l'ouverture d'une enquête contre son épouse pour trafic d'influence et corruption. Il a suspendu ses activités d'ici lundi prochain.

Cette déclaration surprise survient après l'annonce ce mercredi par la justice espagnole de l'ouverture d'une enquête préliminaire sur des soupçons de trafic d'influence et de corruption contre la femme de Pedro Sanchez, Begona Gomez, dans le cadre de ses activités professionnelles. « J'ai besoin de m'arrêter et de réfléchir » afin de décider « si je dois continuer à être à la tête du gouvernement ou si je dois renoncer à cet honneur », a écrit le Premier ministre, indiquant qu'il annoncerait sa décision lundi 29 avril devant la presse et suspendait ses activités d'ici là.

L'enquête a été ouverte le 16 avril après une plainte de l'association « Manos limpias » (Mains propres, NDLR), un collectif considéré comme proche de l'extrême droite, a annoncé dans un court communiqué le tribunal supérieur de justice de Madrid. Elle est placée sous le sceau du « secret de l'instruction », a ajouté le tribunal, qui n'a fourni aucune précision.

Selon El Confidencial, IE Africa Center avait « signé un accord de parrainage avec Globalia en 2020 » et Begona Gomez aurait participé à « une réunion privée avec son PDG Javier Hidalgo à l'époque où Globalia négociait son plan de sauvetage de plusieurs millions d'euros avec le gouvernement » de Pedro Sánchez.


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