Espagne-Brésil: Laporte chambre Vinicius après plusieurs accrochages avec des Espagnols

S’il portait le maillot de l’équipe visiteuse, Vinicius (23 ans) jouait à domicile mardi lors du match amical entre l’Espagne et le Brésil (3-3), disputé au stade Santiago-Bernabeu. S’il n’a pas marqué, l’ailier du Real Madrid s’est particulièrement fait remarquer en s’accrochant avec plusieurs joueurs espagnols au cours de la rencontre. Il s’en est notamment pris au défenseur Aymeric Laporte en lui assénant un coup dans le dos avant un corner. Ce dernier l’a vivement repoussé du bras avant d’être pris à parie par Lucas Beraldo.

"Peut-être qu’il voulait danser"

La scène a amusé le Français (qui a choisi la sélection espagnole juste avant l’Euro 2021) sur les réseaux sociaux. "Peut-être qu’il voulait danser", a-t-il ironisé sur X. Le défenseur d'Al-Nassr (Arabie saoudite) a réagi à une publication d’un utilisateur montrant la vidéo de l’action agrémentée du commentaire "je veux seulement jouer au football", prononcé la veille par Vinicius en conférence de presse, lors de laquelle il s’était effondré en larmes en évoquant le racisme dont il est régulièrement la cible.

Mardi, Vinicius, qui portait le brassard de capitaine pour la première fois de sa carrière avec la Seleçao (28 sélections, 3 buts), ne s’est pas seulement embrouillé avec Laporte. Remplacé à la 71e minute de jeu par Douglas Luiz, il est resté très actif sur le banc de touche en protestant contre certaines décisions arbitrales, notamment le coup de coude au visage non sanctionné (79e) de Marc Cucurella contre Endrick (averti pour avoir réagi en lui infligeant un croc en jambes).

Le Madilène a ensuite branché tout le banc espagnol en visant notamment Alvaro Morata, capitaine de la Roja et attaquant de l’Atlético de Madrid, grand rival du Real. Des membres du staff brésilien ont alors tenté de le retenir, sans parvenir vraiment à empêcher le joueur à poursuivre sa diatribe contre ses adversaires. Ces derniers, dont l’ancien Parisien Pablo Sarabia, lui ont répondu par des larges sourires.

Article original publié sur RMC Sport