Entreprises : les EMPLOIs AIDés non renouvelés

Début de la fin pour les contrats en partie payés par l’Etat ? Alors que le précédent gouvernement en avait financé 456 000 en 2016, l’exécutif, en quête d’économies, a décidé de limiter leur nombre à 293 000 cette année. Si les entreprises et certaines associations sont priées de s’en passer, l’Education nationale reste relativement épargnée.

Promis, ça devait se faire en douceur. Une «sorti[e] en sifflet» pour les nombreuses personnes titulaires d’un emploi aidé, «pour [leur] éviter un choc brutal», avait ainsi assuré pas plus tard que mercredi le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, dans une interview au Figaro. Le «coup de frein» annoncé dès juillet par le gouvernement à ces contrats subventionnés par l’Etat sera finalement douloureux : dans un mail de la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle que Libération s’est procuré, les préfets sont ainsi sommés de «stopper les prescriptions» pour les entreprises et certaines associations bénéficiant de contrats initiative emploi (CIE, destinés au secteur marchand) et de valider des contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE, dédiés au secteur non marchand) en «priorité» et «strictement» pour «l’outre-mer, l’Education nationale [et] le secteur sanitaire et social». Sur les 110 000 emplois aidés encore disponibles pour le second semestre, 50 000 seront ainsi réservés au milieu scolaire et seuls les emplois d’avenir (dispositif destiné aux jeunes particulièrement éloignés de l’emploi) en cours de renouvellement «pourront être assurés pour permettre la poursuite de parcours déjà engagés», précise ce document, qui confirme ainsi les pistes lancées par Muriel Pénicaud devant l’Assemblée nationale le 9 août.

Répondant à deux députés ultramarins dont l’un s’inquiétait - déjà - pour la rentrée scolaire à la Réunion (lire ci-contre), la ministre du Travail avait alors renvoyé la responsabilité sur le précédent exécutif, qui a «consommé» durant le premier semestre 70 % des 280 000 contrats aidés (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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