Entre Royal et Duflot, les écolos gîtent

Entre Royal et Duflot, les écolos gîtent

Si les avis au sein d’Europe Ecologie-les Verts varient selon les ambitions, la plupart s’accordent sur le poids politique et médiatique de la ministre.

Un genre de chassé-croisé. Mars 2014, vent debout contre la nomination de Manuel Valls à Matignon, Cécile Duflot refuse un grand ministère de l’Ecologie : les Verts claquent la porte. Dans la foulée, Ségolène Royal, en réserve depuis le début du quinquennat et le psychodrame entourant sa défaite en 2012 aux législatives à La Rochelle - où Duflot était venue la soutenir en compagnie de Martine Aubry -, reprend du service au poste refusé par l’écologiste. L’ex-candidate à la présidentielle rejoint le clan des poids lourds du gouvernement.

«Ecologie light». Depuis, une année s’est écoulée. Les Verts s’étripent en interne et en public. Certains pensent que la sortie du gouvernement était une erreur, et négocient, contre l’avis de leur direction, un retour de Europe Ecologie-les Verts dans l’exécutif à l’occasion d’un remaniement plus large. D’autres expliquent tout le contraire, et refusent le dialogue tant que François Hollande ne change pas de cap. Et quand on les interroge au sujet de Royal, c’est bien souvent en fonction de leurs ambitions que les responsables écologistes répondent.

Le patron d’EE-LV au Sénat, Jean-Vincent Placé, qui rêve d’en être, explique ainsi que «le bilan des deux premières années du gouvernement de François Hollande n’a pas été bon sur les questions écologiques», mais que Royal «a permis plus d’écologie». Il ajoute : «Dans le message et les orientations, sa présence fait très clairement une différence, même s’il y a bien sûr des améliorations à apporter.» Du côté de David Cormand, responsable des élections et proche de Duflot, l’analyse diffère : la ministre fait de «l’écologie light» et ne crée «pas de changement profond» malgré sa stature. Il lui reconnaît tout de même un certain «doigté» en matière de communication et sur «des sujets symboles comme Sivens», même si le gouvernement a tardé à (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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