Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz: le suspect ne faisait pas l'objet d'un "signalement particulier"

Des policiers près du collège et lycée Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz.  - Gaizka Iroz
Des policiers près du collège et lycée Saint-Thomas d'Aquin à Saint-Jean-de-Luz. - Gaizka Iroz

Pour le ministre de l'Éducation nationale, "rien ne laissait penser à la survenue d'un drame aussi épouvantable". Pap Ndiaye a pris la parole ce mercredi après-midi depuis Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), quelques heures après qu'une enseignante a été tuée au couteau par un élève en plein cours, dans un établissement privé de la ville.

"À ma connaissance il n'y avait pas de circonstances ou de signalement particulier" concernant l'élève de seconde, a indiqué le ministre lors d'un point presse.

"Cet établissement est un établissement très calme, réputé pour son sérieux et la sérénité de son climat scolaire", a ajouté Pap Ndiaye, "il me semble bien qu'il s'agisse d'un drame qui n'a pas pu être enviagé, à quelque titre que ce soit".

Une enquête ouverte pour "assassinat"

"Le temps n'est pas venu de tirer des conclusions de ce qui vient de survenir", a souligné le ministre, "à ce stade il serait prématuré de tirer les conclusions de ce drame épouvantable".

Le procureur de la République de Bayonne Jérôme Bourrier, qui a précisé qu'une enquête a été ouverte pour "assassinat", a par la suite indiqué que l'élève de 16 ans, placé en garde à vue, est "inconnu des services de police et de justice". Il s'exprimera davantage lors d'une conférence de presse qui se tiendra jeudi à 15h.

Article original publié sur BFMTV.com