Les enquêtes judiciaires concernant Jean-Luc Mélenchon avancent à petits pas
Près d'un an après la spectaculaire perquisition au siège de La France insoumise (LFI), l'enquête visant des détournements de fonds publics commis par le parti de Jean-Luc Mélenchon au détriment du Parlement de l'Union européenne ne progresse qu'à petits pas. Comme le Rassemblement national de Marine Le Pen et le MoDem de François Bayrou, LFI est soupçonnée d'avoir fait travailler des assistants parlementaires de députés européens pour son propre compte. Mais, à la différence de ses collègues, Jean-Luc Mélenchon n'a toujours pas été entendu par les juges d'instruction et n'est pas mis en examen.
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Il n'a été interrogé que par les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) le 18 octobre 2018. L'ancien candidat à l'élection présidentielle leur avait alors déclaré : "Mes assistants avaient une interdiction formelle de se mêler des débats du parti ou de toute activité du parti." De fait, les éventuels délits semblent plus difficiles à démontrer que dans le cas du parti d'extrême droite, notamment parce que les personnes soupçonnées n'étaient ni à Bruxelles ni à Strasbourg : ils avaient le statut légal d'"assistants locaux" et exerçaient leur mission au siège de LFI.
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Indigné par l'origine de cette enquête
Le Parlement européen r...