Les ennuis guettent Facebook après sa décision polémique sur les données des utilisateurs

C’était cousu de fil blanc. Quelques semaines après la décision de Facebook d’exploiter les données de ses membres pour nourrir son intelligence artificielle générative, une contre-attaque s’organise. L’association NOYB (None Of Your Business) a lancé une série de plaintes à travers l’Europe pour tenter de contrer le réseau social américain.

Précisément, NOYB a adressé ses griefs à 11 autorités de protection des données et de la vie privée — sont concernés les organismes d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, d’Espagne, de Grèce, d’Irlande, d’Italie, de Norvège, des Pays-Bas, de Pologne et de France. Pour cette dernière, c’est la Cnil qui a été saisie.

Une action large, mais sans doute à la hauteur de l’enjeu. En effet, elle est lancée parce que Facebook désire entraîner son IA générative avec les informations de sa communauté. Pour ne pas avoir besoin de recueillir au préalable le consentement des internautes, le réseau social américain mobilise un levier particulier de la loi : l’intérêt légitime.

Meta AI
Meta AI

L’IA de Facebook. Source : Meta

Dans l’IA générative, l’une des clés est la donnée sur laquelle il est possible d’entraîner des algorithmes. Or, la course qui se joue entre tous les géants du secteur (Google, Facebook, OpenAI, Microsoft, Amazon) pousse les uns et les autres à aspirer un maximum de contenus, parfois sans trop se soucier des problématiques de droits.

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Crédits photos de l'image de une : Facebook est encore la marque la plus usurpée par les cybercriminels. // Source : Numerama avec Midjourney