Enlèvement de Mia: ce qui attend Rémy Daillet après son arrivée en France

Rémy Daillet, le 2 février 2009 à Villemur-sur-Tarn  - REMY GABALDA © 2019 AFP
Rémy Daillet, le 2 février 2009 à Villemur-sur-Tarn - REMY GABALDA © 2019 AFP

Et maintenant? Rémy Daillet, figure complotiste soupçonnée d'être impliquée dans l'enlèvement de la petite Mia en avril dernier dans les Vosges, a atterri avec sa famille à l'aéroport de Roissy peu avant 6 heures ce mercredi matin. Ils avaient embarqué mardi soir à Singapour, après avoir été expulsés de Malaisie.

À son arrivée, Rémy Daillet a directement été pris en charge par les gendarmes du GTA (Gendarmerie des Transports aériens) habilités à intervenir dans les zones aéroportuaires, et un mandat d'arrêt de la juge d'instruction de la Jiirs (juridiction interrégionale spécialisée) de Nancy lui a été notifié.

Mise en examen ou incarcération provisoire?

Ensuite, pas de garde à vue, mais un examen médical pour Rémy Daillet. Sa femme pourrait également être prise en charge. Enceinte, son état de santé avait nécessité une hospitalisation à Singapour dimanche, ce qui avait interrompu l'expulsion de la famille et leur retour en France.

Rémy Daillet va être transféré à Nancy dès ce mercredi pour être interrogé par les juges d'instruction, ont indiqué des sources concordantes à BFMTV.

Sa femme possiblement interrogée ensuite

La femme de Rémy Daillet, Léonie Bardet, sera sans doute également interrogée mais elle ne représente pas la priorité des enquêteurs, selon une source proche du dossier Un interrogatoire est envisagé plus tard.

L'arrivée en France de Rémy Daillet et de sa famille représente la fin d'un transfert pour le moins mouvementé. Leur départ vers la France après leur escale à Singapour était supposé se faire rapidement, et Rémy Daillet était attendu dès lundi matin en France. Mais l'état de santé de Léonie Bardet avait empêché leur embarquement.

Jean-Christophe Basson-Larbi, l'avocat de Rémy Daillet, avait alors annoncé "tout faire" pour que l'ultime étape du parcours de son client ne se fasse pas. Le conseil a estimé que Singapour avait finalement "cédé" aux demandes "sans doute très pressantes de la France.

Article original publié sur BFMTV.com