Enfance : la maltraitance augmenterait le risque de décès prématuré à l'âge adulte

Les abus physiques et sexuels subis plus jeunes ont des conséquences pour la vie. Des chercheurs pensent même qu’ils pourraient avoir un impact sur la santé physique, en plus de la santé mentale, et accroître le risque de décès prématuré.

Publiée le 3 mai dans la revue British Medical Journal (BJM), l’étude se base sur le suivi d’adultes. Les auteurs ont analysé les données de 67 726 infirmières américaines participantes à la Nurses' Health Study II, une étude de surveillance en cours lancée en 1989. Chaque participant a rempli un questionnaire relatif aux violences subies pendant l’enfance (avant 12 ans) et l’adolescence (entre 12 et 17 ans). En parallèle, les scientifiques ont épluché des comptes rendus d’autopsie et des certificats de décès afin de déterminer l’âge et la cause du décès. Ils ont aussi regardé l'éducation et la profession des parents, l'activité physique des volontaires, leur alimentation au cours de leur vie, les signes d’addiction (tabagisme, consommation d’alcool) etc.

Le suivi a duré 18 ans pendant lequel il y a eu 2 410 décès prématurés (avant 70 ans) chez cette population d’infirmières. “Les infirmières qui ont subi des violences physiques graves ou des activités sexuelles forcées dans l'enfance et l'adolescence avaient un taux de mortalité prématurée plus élevé que les infirmières sans ces violences”, indique un communiqué du BJM qui relaie l’étude.

En ajustant certaines caractéristiques comme l’âge ou le statut socio-économique, les taux de décès prématurés (...)

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