Endométriose : Carrefour va financer les jours d’absence de ses salariées

Le dispositif sera en place dans le groupe Carrefour dès l'été 2023, selon la direction.  - Credit:JC MILHET / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Le dispositif sera en place dans le groupe Carrefour dès l'été 2023, selon la direction. - Credit:JC MILHET / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

L'avancée va-t-elle donner des idées aux concurrents ? Mardi 18 avril, Le Parisien révèle que l'enseigne Carrefour – qui emploie plus de 100 000 personnes en France – va mettre en place dès l'été 2023 une série de mesures à destination de ses salariées. Une annonce confirmée officiellement par l'enseigne mercredi. Ainsi, jusqu'à 12 jours d'absence – par an – seront octroyés aux employées atteintes d'endométriose. Et ce, alors que cette pathologie touche environ 10 % des femmes dans le monde et 1,5 million de personnes en France, selon le ministère de la Santé.

Dans le même temps, les femmes victimes d'une fausse couche pourront bénéficier de trois jours de congé, quand celles ayant recours à une procréation médicale assistée auront droit à une journée de repos, après l'implantation d'un embryon. En revanche, pour le moment, Carrefour n'entend pas mettre en place un congé menstruel. Un dispositif déjà existant dans certaines collectivités françaises – comme à Saint-Ouen en région parisienne – et des entreprises de taille moyenne.

À LIRE AUSSI« J'espère que ça va changer ma vie », le congé menstruel arrive en FranceÀ ce jour, aucune entreprise en France d'une taille comparable à celle de Carrefour n'a mis sur la table un tel dispositif à destination des femmes. Le PDG de l'enseigne depuis 2017, Alexandre Bompard, a annoncé également à nos confrères le lancement d'une « grande campagne de mobilisation, car les manageurs ne savent pas toujours ce que les femmes [...] Lire la suite