Mais qui empêche Elon Musk de parler ?

Dans ce numéro de la newsletter Règle 30 de Numerama, la journaliste Lucie Ronfaut s’interroge sur les accusations de censure qu’Elon Musk porte à l’égard de Twitter, alors que lui-même y est l’une des voix les plus audibles.

Cet article est extrait de notre newsletter hebdomadaire Règle30, éditée par Numerama. Il s’agit du numéro du 6 avril 2022. Pour vous y inscrire gratuitement, c’est ici.

Le vieil adage veut qu’il ne faut pas nourrir les trolls. En règle générale, je n’aime pas cette maxime, qui sert trop souvent à minimiser les affaires de harcèlement en ligne. Mais dans le cas d’Elon Musk, j’étais plutôt d’accord. Quand on est l’homme le plus riche du monde et que l’on se sert de son compte Twitter pour relayer des blagues sur le cannabis ou les dernières obsessions de l’extrême droite américaine, on mérite avant tout l’ignorance. C’était en tout cas mon avis, jusqu’au jour où Elon Musk a voulu racheter Twitter.

Si vous n’avez pas suivi ce feuilleton digne de la série Succession (ou des Simpson, à ce stade je ne sais plus trop), vous en trouverez un récapitulatif complet chez Numerama. Pour résumer l’affaire, Elon Musk, dirigeant de Tesla et de SpaceX, a déposé une offre de rachat de Twitter. Il reproche au réseau social, dont il est un fervent utilisateur, d’être géré de manière opaque, notamment concernant ses algorithmes de recommandation de contenus et sa modération,

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