Emmanuelle Ménard prend ses distances avec le Rassemblement national

Emmanuelle Ménard vole de ses propres ailes. Soutenue par le Front national (l’ancien nom du RN) et cinq autres partis lors de sa première candidature aux législatives de 2017, la députée de la VIe circonscription de l’Hérault fait cette fois campagne sans étiquette pour sa réélection. Sur le site du ministère de l’Intérieur, qui recense l’ensemble des candidats aux élections législatives des 12 et 19 juin, l’épouse de Robert Ménard s’est vue attribuer la nuance politique “divers droite”. Par ailleurs, contrairement à 2017, Emmanuelle Ménard a refusé de rattacher financièrement sa candidature au parti d’extrême-droite.

Un (petit) coup dur pour le Rassemblement national (RN). Lourdement endetté, celui-ci compte plus que jamais sur l’aide publique aux partis, dont une fraction est calculée proportionnellement au nombre de suffrages obtenus par les candidats “rattachés financièrement”. Or, cette fois, le président par intérim Jordan Bardella et Marine Le Pen ne tireront aucun bénéfice financier des suffrages qui se porteront sur Emmanuelle Ménard.

“Il n’y a pas de défiance particulière vis-à-vis du RN, mais je fais une overdose du fonctionnement des partis politiques. Je veux avoir une totale indépendance pour voter en mon âme et conscience à l’Assemblée, sans fil à la patte”, justifie-t-elle auprès de Capital. Très active dans l’hémicycle durant son premier mandat, Emmanuelle Ménard espère que son bilan suffira à convaincre les électeurs héraultais de lui faire à nouveau confiance. (...)

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