Emmanuel Macron enfile à nouveau l'uniforme sur le Charles de Gaulle

Emmanuel Macron à bord du porte-avions Charles de Gaulle le 19 décembre 2022 - Ludovic MARIN / POOL / AFP
Emmanuel Macron à bord du porte-avions Charles de Gaulle le 19 décembre 2022 - Ludovic MARIN / POOL / AFP

Un petit air de déguisement. Lors d'un déplacement sur le porte-avions Charles de Gaulle, Emmanuel Macron a enfilé l'uniforme bleu des Marins de l'armée ce lundi soir. C'est désormais un classique du président quand il part à la rencontre des militaires.

Autour d'un dîner de Noël, le locataire de l'Élysée, tout de bleu vêtu donc, comme la grande majorité des 2000 hommes et femmes à bord, a adressé un satisfecit aux formes armées avant de donner son analyse de la Coupe du monde.

En tenue dans le Terrible

Un peu plus tôt, à son arrivée en hélicoptère sur le navire et cette fois-ci en classique costume-cravate, il a dressé la liste des qualités des engagés.

"L'expérience militaire vous conduit à développer non seulement des expertises mais aussi des qualités de comportement, de savoir-être précieux", a affirmé celui qui a le statut de chef des Armées.

Ce n'est pas la première fois qu'il s'affiche dans une tenue militaire. Au tout début de son premier quinquennat, le chef de l'État s'était d'abord mis en scène à bord du sous-marin Le Terrible, en train de donner des ordres à l'équipage, uniforme compris.

L'uniforme de l'armée de l'air

Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron réenfilait l'uniforme depuis la base aérienne 125 d'Istres, l'un des maillons de la dissuasion nucléaire, pour délivrer un discours très attendu aux militaires au lendemain de la démission du chef-d'État major des armées, le général Philippe de Villiers.

Il annonçait alors que le budget des Armées serait "le seul augmenté en 2018" avec un objectif: renouer un dialogue très abîmé avec les militaires.

Cette fois-ci, à bord du porte-avions Charles de Gaulle, Emmanuel Macron a expliqué qu'il s'exprimerait début 2023 sur le service national universel. Il doit être généralisé et à terme, devenir obligatoire.

Article original publié sur BFMTV.com