Emmanuel Macron en cour à Lyon

Emmanuel Macron à Saint-Nazaire, lundi.

Coulisses, brèves, choses vues et entendues par les journalistes de Libération, et pas lues ailleurs : c’est l’happy hour politique.

Macron, la députation et la ville de Lyon

Pour un ténor du Parti socialiste, Emmanuel Macron, en jeune homme très pressé de la politique, n’a aucune envie de devenir député, pour labourer une circonscription et passer des nuits à l’Assemblée pour amender des lois après avoir été ministre de l’Economie. «Il a plus envie et plus besoin d’une grosse collectivité locale avec des moyens budgétaires» pour se construire rapidement, explique ce dirigeant PS, qui pointe vers Lyon et la succession de Gérard Collomb : «Najat Vallaud-Belkacem devrait se méfier.»

Copé : la très grande faute oubliée par le pénitent Sarkozy

C’est un fidèle de l’ancien chef de l’Etat qui le note : «Dans son mea culpa, Sarkozy a oublié l’essentiel : jamais il n’aurait dû laisser Jean-François Copé prendre la présidence du groupe UMP en 2007. Et encore moins le nommer à la tête du parti en 2010.» Pour cet authentique sarkozyste, ce fut la principale erreur du dernier quinquennat. Infiniment plus grave que ce «casse toi pauv’con» que son destinataire, insolent visiteur du Salon de l’agriculture, aurait «bien cherché».

Baylet s’occupe personnellement du remaniement

«Allo c’est Jean-Michel Baylet…» A l’heure où toute la majorité dort sur son téléphone portable en vue du prochain remaniement, le président du PRG passe en personne des coups de fil aux rédactions parisiennes pour… en annoncer la date. Et selon lui, qui fait le siège de l’exécutif pour entrer au gouvernement, le remaniement aura lieu mardi.

Ce gouvernement «radical» qui s’ignore

Pour l’instant, ils ne sont «que» trois radicaux de gauche au gouvernement : Sylvia Pinel (logement), Annick Girardin (développement) et Thierry Braillard (sports). Et si Pinel a prévu de partir, Jean-Michel Baylet a prévu d’y entrer au prochain remaniement (lire ci-dessus). Pour un ministre, «ce gouvernement est radical de gauche». «Regardez (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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