Le 10 avril, les recherches ont été levées dans la zone où ont été retrouvés des ossements et des vêtements du petit Emile. C’est précisément ce jour-là qu’ont choisi Philippe V. et Anne, son épouse, les grands-parents d’Emile pour se rendre sur place avant que l’accès de l’endroit ne soit autorisé à nouveau à tout un chacun. Dans cette nature foisonnante, au milieu des ruisseaux et des sous-bois, leur deuil va pouvoir s’accrocher à un endroit, explique le journal La Provence qui a pu entrer en contact avec des proches de la famille d’Emile. Au gré des révélations, transparait la difficulté pour certains membres de la famille de faire le deuil du petit garçon pour des raisons bien particulières.

Une famille éprouvée par l’enquête autour de la disparition d’Emile

Depuis le 8 juillet, date à laquelle Emile a disparu, les grands-parents du petit garçon ont occupé le devant de la scène médiatique. Philippe V., le grand-père d’Emile a été particulièrement exposé. Au-delà de sa personnalité austère qui a donné libre cours à de nombreuses théories, c’est surtout son passé trouble, ressurgi alors qu’il avait été cité dans une ancienne procédure judiciaire ouverte pour des faits de violences sur mineurs, qui l’a placé au cœur de l’enquête sur la disparition d’Emile. Dans les années 1990, celui qui ambitionnait d’être prêtre et été appelé "Frère Philippe" avait rejoint une institution catholique (...)

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