Elon Musk pressé de “secouer” Twitter à l’aide de licenciements massifs

Elon Musk met en place “des plans de licenciement massifs chez Twitter”, affirme le Financial Times. Le patron milliardaire s’emploie à “secouer le réseau social quelques jours seulement après avoir conclu le rachat de la plateforme pour 44 milliards de dollars”, explique le quotidien économique britannique en s’appuyant sur des sources “proches du dossier”.

L’entrepreneur pressé “a demandé aux cadres dirigeants et à ses conseils de désigner ceux qui devraient rester et ceux qui devraient être licenciés”. La meilleure façon de choisir consisterait à se débarrasser de “ceux qui ne le soutiennent pas en tant que dirigeant”, explique l’une des sources du Financial Times.

Dès la finalisation du rachat, le jeudi 27 octobre au soir, le nouveau patron s’est séparé de plusieurs cadres dirigeants, dont le directeur général Parag Agrawal et la responsable des affaires juridiques Vijaya Gadde. Et a d’emblée contesté le versement d’un parachute doré (“près de 60 millions de dollars dans le cas de Parag Agrawal”), leur départ étant justifié juridiquement, estime-t-il.

Remerciés pour mauvaise gestion

“L’argument d’Elon Musk est que Twitter a été mal géré et que, sans son offre, la valeur des actions de la société se serait effondrée.” La procédure est pour le moins inhabituelle, souligne le quotidien économique. Les indemnités de départ sont rarement contestées, puisqu’il faut prouver “qu’une faute a été commise”.

L’autoproclamé “Chief Twit” (Elon Musk joue du double sens de twit, mot anglais qui veut dire “crétin”) impose son rythme à la plateforme. Tout le week-end, note le quotidien britannique, il a été “actif” sur son compte aux 112 millions d’abonnés, entre un “mème de pénis” et des provocations sur la modération, envoyant des piques à l’oiseau bleu en évoquant les “changements de politique à venir” :

“On dirait que pour chaque personne qui code il y en a dix qui ‘dirigent’.

Il a également dit qu’il était “faux” qu’une vague de licenciements déferlerait “avant le 1er novembre, date de la distribution d’actions gratuites aux salariés, de façon à éviter de verser aux employés évincés leur rémunération complète”.

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